21 décembre 2014

Les arbres et les étoiles

Acrylique - Tempera - Painter - Toile 70 cm x 50 cm


Pour faire une étoile à cinq branches 
Ou à six ou davantage 
Il faut d’abord faire un rond 
Pour une étoile à cinq branches... 
Un rond ! 
On n’a pas pris tant de précaution 
Pour faire un arbre à beaucoup de branches 
Arbres qui cachez les étoiles ! 
Arbres ! 
Vous êtes plein de nids et d’oiseaux chanteurs 
Couverts de branches et de feuilles 
Et vous montez jusqu’aux étoiles !

Robert Desnos, La Géométrie - Le rond et l'étoile

Autoportrait

Pastel gras - acrylique - Carton toilé 30 cm x 30 cm
A travers toutes les époques de l'histoire de la peinture, de Frida Kalho à Van Gogh en passant par Dubuffet, Dürer, un grand nombre de peintre ont réalisé leur autoportrait. Je m'ajoute à la liste.

23 novembre 2014

Les poètes, ce sont de drôles de types ...

Encre - Acrylique - Painter - Toile 60 cm x 60 cm
Comme le chante Léo Ferré, les poètes ce sont de drôles de types qui vivent de leur plume.

Le soir ramène le silence.
Assis sur ces rochers déserts,
Je suis dans le vague des airs

Alphonse de Lamartine, tiré de Méditations poétiques

Pour regarder et écouter la chanson "Les poètes" interprétée par Léo Ferré, CLIQUER ICI

21 novembre 2014

Paul Eluard - La liberté parachutée

Collage sur bois - Encre de Chine - Painter - Cadre 50 cm x 50 cm
Pendant la guerre, engagé dans la Résistance, Paul Eluard participe au mouvement qui entraîne la poésie française. Le poème "Liberté" ouvre le recueil Poésie et Vérité paru en 1942.
Ce sont des poèmes de lutte, ils doivent entrer dans la mémoire des combattants.
Ce poème à été parachuté dans les maquis pour soutenir l'espérance de la victoire.

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

...

20 novembre 2014

Le châtaigner des Radeux


Pastel gras - Encre de Chine - Painter - Carton toilé 30 cm x 30 cm - Cadre 50 cm x 50 cm
Le plus gros arbre d’Ille-et-Vilaine, le châtaignier du lieu-dit des Radeux sur la commune de Corps-Nuds.
Ce bon gros pépère trône au milieu d’un champ, il fait 11,5 m de tour, 20 m de haut et 19 m d’envergure labellisé par « Arbre Remarquable » depuis 2005 daterait de François 1er au moment de la construction du manoir du Radeux.
Ce châtaignier colossal est situé au milieu d'un champ. Sa station isolée en fait un véritable marqueur de paysage et ... d'histoire.

15 novembre 2014

Maximilien Kolbe

Acrylique, encre, painter - Toile 40 cm x 40 cm
Après avoir réalisé un tableau du clocher de l'église de Corps-Nuds située dans la banlieue de Rennes j'ai réalisé le portrait de son Saint, Maximilien Kolbe.
Né en 1894 à Zduńska Wola en Pologne et mort par injection de phénol au camp de concentration d'Auschwitz le 14 août 1941, Maximilien Marie Kolbe, frère fransiscain, s'était offert de mourir à la place d'un père de famille dans le camp de concentration nazi.
Le 10 octobre 1982, il a été canonisé comme martyr par le pape Jean-Paul II. Ayant survécu à la captivité, Franciszek Gajowniczek assistera à la canonisation de son sauveteur en 1982.
Sa spiritualité a beaucoup marqué le Père Jerzy Popieluszko aumônier de Solidarnosc.
En juillet 1998, l'Église d'Angleterre a inauguré une statue de Maximilien Marie Kolbe en surplomb du portail occidental de l'abbaye de Westminster, à Londres, en tant qu'élément du monument à la mémoire de dix martyrs du XXe siècle.
Un opéra, tiré de sa vie, a été composé par Dominique Probst sur un livret d'Eugène Ionesco et créé à Rimini le 20 août 1988.
Krzysztof Zanussi a aussi réalisé un film (Une vie pour une vie. Maximilien Kolbe, 1991).
Plusieurs livres lui sont consacrés:
  • Maria Winowska, Le secret de Maximillien Kolbe, Éditions Saint-Paul, Paris 1972
  • André Frossard, N'oubliez pas l'amour : La Passion de Maximilien Kolbe, Robert Laffont, 1987 
  • Patricia Treece, Maximilien Kolbe, éditions Flammarion, 2003
  • Philippe Maxence, Maximilien Kolbe : Prêtre, journaliste et martyr (1894-1941), Perrin, 2011 

11 novembre 2014

Eglise Saint Maximilien Kolbe

Pastel gras - Acrylique - Painter - Toile 40 cm x 40 cm
Pour ma prochaine exposition à Corps-Nuds je n'ai pas manquer d'honorer son église très particulière avec son clocher orthodoxe.
L'église, d'architecture romano-byzantine, a été construite de 1887 à 1892 par l'architecte breton Arthur Régnault. Son épouse d'origine polonaise a du l'influencer dans ses choix architecturaux.
L'édifice a changé de saint patron le 16 octobre 2011. L'apôtre Pierre a été remplacé par le martyr franciscain et polonais Maximilien Kolbe, canonisé par Jean-Paul II.
L'originalité architecturale valut à cette église d’être réquisitionnée sous l’occupation allemande pour le tournage d’un film de propagande. Projeté outre-Rhin, il visait à tromper la population sur l’avancée des troupes en Russie. 

28 octobre 2014

Lucernaire

Acrylique - Painter - Toile 65 cm x 45 cm
Le Lucernaire, du latin Lucernarium (c'est-à-dire: allumage des lampes) est une prière d'origine très ancienne célébrant le Christ-Lumière qui, même la nuit, veille sur la famille humaine.
...
Venant au coucher du soleil
Contemplant la lumière du soir
...
On retrouve ce rituel d'allumage des lampes dans culte domestique du monde gréco-romain. Ainsi que dans le judaïsme ancien, ou le geste quotidien d’allumer les lampes au tomber du jour a une dimension religieuse, avec le rite de la bénédiction de la lampe au coucher du soleil. Ce rituel ayant une importance plus grande le soir du sabbat.

20 juillet 2014

Regarde-moi ...

Aquarelle - Encre de Chine - sur Canson 50 cm x 50 cm - Cadre en bois 50 cm x 50 cmL
Le poète swingueur, jongleur de mots Claude Nougaro. Dessin inspiré par une de ses chansons peu connue : "Regarde-moi" (1964)  dont la musique est d'Hubert Giraud.

Regarde-moi
Regarde qui je suis
Regarde-moi
Mon portrait le voici
Un enfant sale
Tout barbouillé de nuit
Mais dans ma nuit à moi
Il n'y a pas d'étoiles
Sur moi l'ombre s'étale
Et rien ne luit

Toi qui m'aimas
Qui éclairas ma vie
O toi qui m'aimes
Même encore aujourd'hui
Regarde-moi
Regarde qui je suis

Oui regarde mes yeux
Qui n'ont su que noircir ce qui était bleu
Regarde ma bouche
Qui ne sait que trahir mes mots qu'elle touche
Regarde mes mains
Qui n'ont jamais rien construit
Rien, rien

Ecoute-moi
Va-t'en je t'en supplie
Oui, laisse-moi
Je vais gâcher ta vie
Te faire mal
Et j'aurai tout détruit
Car ton regard
Si pur de tout reproche
Est le seul, le seul miroir
Où je ne suis pas trop moche
Où je puisse encore me voir

Regarde-moi
Regarde-moi
Regarde-moi

14 juillet 2014

Le fil d'Ariane

Pastel gras - Encre de Chine - Painter - sur carton toilé 30 cm x 30 cm - Cadre 50 cm x 50 cm
Ariane est évoquée dans l’Iliade. Séduite par Thésée, elle aide celui-ci à s'échapper du labyrinthe en lui fournissant un fil qu'il dévide derrière lui afin de retrouver son chemin. Après avoir tué le Minotaure, le héros l'abandonne sur l'île de Naxos.
Selon Homère, elle fut tuée à Naxos d'une flèche d'Artémis, sur ordre de Dionysos. La version homérique a été reprise par Jean Racine dans "Phèdre" avec ces deux vers qui montrent la richesse et la subtilité de la langue française :
"Ariane, ma sœur, de quel amour blessée 
Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée !"

Comme Jean Racine,  les compositeurs : Claudio Monteverdi, Joseph Haydn, Georg Friedrich Haendel, Jules Massenet, Richard Strauss, Paul Dukas, Albert Roussel, Darius Milhaud, Bohuslav Martinu, l'écrivain Mario Vargas Llosa et la peintre Judy Chicago, j'ai représenté, à ma manière, le fil d'Ariane avec un clin d'oeil aux deux vers mythiques de Jean Racine

Pour écouter "Phèdre" de Jean Racine dans la version Marie Bell, Jacques Dacquemine et Raymond Gerome de 1965 - CLIQUER ICI 

Pour regarder l'opéra de Richard Strauss "Ariane à Naxos" - CLIQUER ICI

22 juin 2014

Max Jacob - Le funambule du verbe

Encre de Chine - sur Canson 40 cm x 30 cm
Un autre quimpérois célèbre, le poète, romancier, essayiste, épistolier et peintre Max Jacob. Né en 1876 à Quimper et mort en 1944 alors qu'il était emprisonné au camp de Drancy.
Le dessin, je l'ai réalisé à la plume et à l'encre de Chine. Il est entouré de deux extraits de ses poèmes : "Rois mages deviendront prêtres" et "Un temple sans Dieu". Il convient de ne pas voir en Max Jacob qu'un funambule du verbe ou un acrobate du langage. Il est aussi l'homme de la transfiguration d'un vécu de malaise, voire de douleur.
Max Jacob passe toute sa jeunesse à Quimper, puis s'installe à Paris en 1901. Il fréquente Montmartre où il rencontre Picasso, Braque, Matisse, Apollinaire et Modigliani.
Juif de naissance, il se convertit au catholicisme  et se fait baptiser à l'âge de 40 ans avec Picasso comme parrain.
Lassé de l'existence de vibrion qu'il ne peut s'empêcher d'y mener, Max Jacob quitte Paris en 1921 pour s'installer à Saint-Benoît-sur-Loire. Il s'y fixera durant les périodes 1921-1928, puis de 1936 à son arrestation en 1944.
Max Jacob écrira beaucoup à Saint-Benoît, ses oeuvres, des méditations religieuses et des lettres. Dès son arrivée, il écrit dans une première lettre datée du 24 juin 1921 et adressée à Roland Manuel: "Ma vue est bornée par un couvent déserté et une basilique en plein champ (monument historique) jaune et rose, énorme et plutôt assyrien ou égyptien que roman".
C'est là qu'il sera arrêté par la Gestapo le 24 février 1944, avant d'être déporté au Camp de Drancy, où il meurt d'épuisement deux semaines plus tard en dépit d'interventions tardives pour le faire libérer, dont celles de Jean Cocteau et Sacha Guitry. Max Jacob comptait parmi ses nombreux amis Jean Moulin. Son corps a été inhumé en 1949 à Saint-Benoît-sur-Loire.
Le 17 novembre 1960, il est déclaré officiellement "Poète mort pour la France".

Pour en savoir un peu plus sur Max Jacob  CLIQUER ICI

15 juin 2014

Jacques Villeglé - La couleur déchirée

Collage - Encre de Chine - Effaceur - sur Canson 50 cm x 50 cm
Il restait de mon collage du concours "Couleurs de Bretagne" à Châteaugiron le 18 mai, des feuilles de papier non utilisées. D'où l'idée de représenter le quimpérois "archéologue de la rue", Jacques Villeglé, sur ces morceaux de papier où son nom est mentionné. Des oeuvres de lui étant exposées au Fond Régional d'Art Contemporain de Bretagne à Rennes.
Artiste breton né en 1926 à Quimper et actuellement résidant temporaire à Saint-Servan, À la Libération, il s’inscrit à l’École des Beaux-arts de Rennes, pour devenir architecte. Début 1945, il rencontre Raymond Hains (1926-2005), originaire de Saint-Brieuc. Ils se retrouvent à Nantes où l’animation du port leur donne envie de filmer. Mais comment restituer les sensations premières, même en peinture. Il en arrive à l’idée de l’appropriation. Il découvre le Paris de l’immédiat après-guerre. A partir des lacérations d’affiches, des déchirures aux multiples couleurs, images du délabrement, Villeglé commence à voir la ville se transformer en Musée. "En prenant l’affiche, je prends l’histoire."
Son œuvre devient une mémoire de la société française, de l’après-guerre à aujourd’hui. De la même façon que Balzac créa la comédie humaine, Villeglé observe toute une comédie urbaine où les murs auraient pris la parole. De nombreux cinéastes de la Nouvelle Vague feront également référence à Balzac : Claude Chabrol, Jacques Rivette et François Truffaut — également chapardeur d’affiches et de photos de cinéma pendant son enfance.
Quant au flâneur, au XXe siècle, il devient surréaliste. Sur le chemin les objets lui font signe. Puis situationniste. Villeglé donne pour titres les noms des rues, des numéros des maisons d’où elles furent arrachées
Daniel Buren à dit : "L’originalité de Hains et Villeglé était de faire de grandes peintures abstraites sans toucher un pinceau." 

Pour voir et écouter Jacques Villeglé CLIQUER ICI

10 juin 2014

La pluie fait des claquettes ...

Aquarelle - Encre de Chine - sur Canson 40 cm x 30 cm
Claude Nougaro chante avec un danseur de claquette "La pluie fait des claquettes".

La pluie fait des claquettes
Sur le trottoir à minuit
Parfois, je m’y arrête,
Je l’admire, j’applaudis
Je suis son chapeau claque,
Son queue-de-pie vertical,
Son sourire de nacre
Sa pointure de cristal ...

31 mai 2014

Folles Rencontres A Châteaugiron - 21ème édition de Couleurs de Bretagne à Châteaugiron

1er prix - 21ème édition Couleurs de Bretagne

à Châteaugiron le 1er juin 2014 en Techniques Mixtes

Collage - Encre de Chine - Painter - Aquarelle - sur Canson 65 cmx50 cm
Depuis 1994, la ville de Châteaugiron propose au public un concours de peinture en partenariat avec l’association "Couleurs de Bretagne". Ouvert aux artistes professionnels et amateurs, celui-ci a pour but de promouvoir la pratique des arts plastiques et la découverte du patrimoine. Il s’agit de réaliser dans la journée, une peinture ou un dessin sur un sujet libre ayant un rapport direct avec le patrimoine de Châteaugiron.
Le dessin-collage que j'ai réalisé met en valeur le musée du Fond Régional d'Art Contemporain, à Rennes depuis 2012. Auparavant, les oeuvres acquises par le FRAC, créé en 1981, étaient entreposées dans une ancienne école à Châteaugiron.

Le collage est réalisé avec des feuilles sur lesquelles est inscrit le nom des artistes dont des oeuvres ont été acquises par le FRAC : Pierre Soulages, Simon Hentaï, ... dont des bretons de renommée internationale : Jacques Villegelé, Raymond Hains, Pierre Tal-Coat, Geneviève Asse ...
Sur les feuilles sont dessinés, au premier plan le toit de l'école Sainte-Marie de Châteaugiron qui accueillait le FRAC. Au second plan une statut située dans un parc devant l'école et à l'arrière plan le FRAC de Rennes conçu par l'architecte Odile Decq. D'où le titre : Folles Rencontres A Châteaugiron.

Le tableau est exposé à la Mairie de Châteaugiron du 2 au 21 juin 2014.
Et par "Couleurs de Bretagne" du 18 au 26 octobre à Quintin.

18 mai 2014

Auprès de mon arbre - 18ème journée des Arts de la ville de Rennes

1er prix à la 18ème journée des Arts

de la ville de Rennes le 18 mai 2014

Aquarelle - Painter - Encre - sur Canson 65 cm x 50 cm

Ce concours, ouvert aux professionnels et amateurs, est organisé par l'atelier de peinture du Thabor, a pour but de mettre en valeur le parc du Thabor de Rennes.
Le parc du Thabor est situé au centre ville. Depuis la Révolution, c'est un parc public. Sa particularité est de mêler un jardin à la française et à l'anglaise, ainsi qu'un important jardin botanique. Il y a également de magnifiques arbres.
Son nom fait référence au mont Thabor situé en Israël. Qui, dans la tradition chrétienne, est lié au lieu de la Transfiguration.
Mon tableau est est un hymne aux magnifiques arbres du parc.
J'ai emprunté le refrain d'une célèbre chanson du poète Georges Brassens pour remercier la beauté des arbres.
Pour écouter la chanson de Georges Brassens : CLIQUER ICI

Le tableau a été exposé du 19 mai au 30 mai à la galerie de l'atelier du Thabor

Le palmarès